Définitions et dessins, abreuvoirs de connaissances féministes
« Face à un terme qui n’a pas bonne réputation, une poignée de bons mots vaut souvent mieux qu’un statu quo que l’on croit douillet. À rebours de l’irritant « je ne suis pas féministe, mais… », on n’invoquera jamais trop de raisons d’exiger l’égalité. » C’est ainsi que la journaliste Clarence Edgar-Rosa (Causette, ELLE, blog pouletrotique.com…) introduit son ouvrage Les gros mots – abécédaire joyeusement moderne du féminisme, publié aux éditions Hugo Doc en octobre 2016.
Que l’on soit déjà bien initié-e-s ou non aux théories féministes, à l’intersectionnalité, aux combats LGBTI+, aux différentes vagues et courants du féminisme, peu importe, ce bouquin est de première nécessité pour tou-te-s ! Un guide ou un rappel, il est bon de se plonger dans la multitude de définitions proposées pour comprendre les tenants et aboutissants de la lutte pour l’égalité des sexes mais aussi de pouvoir s’armer d’arguments clairs, d’exemples et de références.
Et on aura d’autant plus d’aplomb en complétant cette lecture par celle du fantastique petit illustré Le féminisme, d’Anne-Charlotte Husson, doctorante en sciences du langage et animatrice du blog « Genre ! », et Thomas Mathieu, dessinateur du Projet Crocodiles, édité aux éditions du Lombard, en octobre 2016 également. Des abreuvoirs de connaissances particulièrement accessibles qui font du bien, démontrant que le féminisme n’a rien d’effrayant mais de fondamentalement essentiel.