Sous le chapiteau, le public du Grand Soufflet est resté bouche-bée par l’incroyable prestation de Maïa Vidal. C’était hier en fin d’après-midi et c’était à couper le souffle(t).
Accordéon, xylophone, violon, petite lyre, trompette, batterie… Deux musiciens plein de talents, une chanteuse multi-instrumentiste munie d’une pédale à samples… Cela pourrait donner un joyeux bordel. Loin de là, Maïa Vidal nous propose un concert intimiste et chaleureux.
De sa voix douce, la demoiselle nous emmène dans son univers onirique, paisible et enivrant. Elle nous présente son album God is a bike, sorti en novembre 2011 et enchaine les ballades, au travers desquelles elle dévoile une fragile pudeur. Cette jeune américaine livre une vision de son monde harmonieux.
Maïa Vidal, c’est aussi la rencontre entre des genres différents. Que ce soit des ballades comme Poison, une reprise de Brassens (Je m’suis fait tout petit), une valse avec Waltz of the tick tock of time ou encore des musiques plus rock comme Follow me ou un tango (Le tango de la femme abandonnée), cette sensationnelle artiste sait mêler les styles et sait se les approprier.
Derrière son micro, Maïa affiche un sourire timide et touchant, créant ainsi une relation personnelle avec le public. Et quand elle perd les bijoux collés au dessus de ses sourcils, elle se met à rire et à penser qu’elle manque de chance lors de ses passages à Rennes : « La dernière fois (c’était le 3 juillet aux Tombées de la nuit, ndlr), je n’arrêtais pas de perdre ma couronne de fleurs ».
La charmante chanteuse, accordéoniste, violoniste et on en passe, n’a pas eu de mal à séduire les spectateurs du Grand Soufflet grâce à la puissance de sa voix, de ses mélodies, sa douceur et son univers enchanteur. On espère la revoir très vite à Rennes, et sans malheur au niveau bijoux !