Elle fait du 46, Johanna Dray. Depuis 20 ans, elle est mannequin grandes tailles. Avec l’aide de la journaliste et auteure Emmanuelle Friedmann, elle témoigne de son parcours lié à celui de son corps « hors norme » dans le milieu de la mode.
Et l’ouvrage s’inscrit dans la démarche de body positive - lancée par les femmes rondes sur les réseaux sociaux, à travers des photographies principalement - visant à montrer la beauté des corps ne rentrant pas dans le cadre strict et dangereux de la minceur. Le récit est court mais efficace.
Il fait du bien parce que son discours est apaisé et apaisant, et ne concerne pas uniquement le monde fermé des podiums. Libérée de ses complexes physiques, elle transmet l’importance de s’accepter telle que l’on est et de s’apprécier. Parce qu’aujourd’hui, il est primordial de se libérer des carcans de la mode et des diktats d’un corps unique.
Si la dernière partie, concernant sa vie privée et ses croyances religieuses, nous intéresse moins, Taille mannequin nous parle et participe à nous convaincre que s’il ne correspond pas aux canons de beauté, notre corps, il nous convient, finalement.