#ObjectifBikini FermeTaGueule : on adhère, évidemment !
Ce hashtag, lancé en mai dernier par l’humoriste et comédienne Laura Calu, a connu une véritable explosion virale. Ce n’est pas une nouveauté mais on s’en fiche. Au diable l’avarice, on aime se régaler des bonnes choses.
Et sa vidéo en fait partie, au même titre que celle de Sara Forestier qui s’insurge contre l’injonction à « être belle » et donc pas naturelle (« Stupéfiant », France 2, le 7 novembre 2017).
« Il a quoi ton corps ? Il est pas parfait ?! Tu m’en diras tant… Attends je fais l’effort de comprendre mais du coup alors c’est quoi être parfait ? Non parce que si c’est ressembler à une page de magazine ou à un morceau de papier glacé, effectivement, laisse moi te dire que c’est impossible (…) Ouais, il a peut-être craqué, il s’est élargi, il est peut-être trop fin, trop large, trop petit, trop rond, il est comme il est quoi, on s’en fout en fait… Mais il est surtout trop trop bien ton corps ! Il te permet de vivre ! Rien que par respect, kiffe-le un peu ! », scande-t-elle dans sa vidéo.
Le « Body positive », plutôt que le « Body shaming », ça, on kiffe sans complexe. Parce qu’y en a marre de se torturer l’esprit et surtout le corps avec cette putain d’injonction à être mince. À être en concurrence avec les mannequins photoshopées (sans la mention obligatoire de l’utilisation du logiciel…) ou sous-alimentées présentées dans les médias. La tablette de Toblerone, nous, on ne la met pas entre nos cuisses mais dans notre gosier et tant pis si notre cellulite et nos vergetures troublent la vue paradisiaque des vacanciers cet été. Franchement.