Rachel prend chaque jour le même train et passe chaque jour devant la même maison où vit un couple. Dévastée pas son divorce, Rachel est alcoolique et voit en ce couple qu’elle observe un fantasme de vie parfaite jusqu’au jour où elle est le témoin d’un événement extrêmement choquant et se retrouve malgré elle mêlée à un angoissant mystère.
Adaptation du roman éponyme et best-seller de Paula Hawkins, La fille du train est un très bon thriller énigmatique dans la veine de Gone Girl. Sans pour autant être aussi convaincant, le récit, une fois lancé, développe une intrigue captivante de bout en bout avec son lot de séquences marquantes.
Disparition d’une femme, fissures conjugales du couple bourgeois de banlieue et mise à feu méthodique des mensonges et faux-semblants. L’œuvre est bourrée de potentiel mais le thriller psychologique se prend un peu les pieds dans le tapis.
N’entravant en rien l’interprétation époustouflante d’Émily Blunt, qui rongée par la culpabilité est estropiée par une vie malheureuse et une vison fragmentaire du drame qui s’abat sur elle. Malgré quelques longueurs et une fin en queue de poisson quoique fidèle au livre, le film n’en demeure pas moins un drame haletant qui met en relief les caractéristiques profondes et douloureuses d’une héroïne ténébreuse.