Constance, agent immobilier à Paris, a perdu son emploi il y a peu. Au RSA, elle revient dans sa région natale en Charente Maritime où elle a commencé sa carrière afin de postuler dans son ancienne agence. Pour cela elle demande de l’aide à Philippe, ancien collègue et ancien amant.
Malgré son approche intéressée et pas vraiment subtile, le directeur d’agence, Alain, préfère embaucher Audrey, une jeune femme, qui accepte d’être moins payée. Dès lors, Constance se met en quête de suivre Audrey, de s’approcher d’elle et de devenir son amie. Prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne, elle s’immisce brusquement dans la vie d’Audrey.
Un premier film qui décline un titre d’un contre-sens absolu. Constance est une femme envahissante, instable et malintentionnée. L’héroïne, bousculée par la vie, devient la meilleure amie et la pire ennemie de sa rivale qui lui a volé sa place à l’agence immobilière. Constance n’a que peu de limite et se donne les moyens de ses ambitions.
Le scénario qui développe l’histoire d’une victime sociale se transforme en thriller psychologique ayant pour personnage principal une femme dangereuse et incontrôlable. La galerie des personnages de province est d’une finesse Chabrolienne mais c’est Marina Foïs qui, sans demi mesure, incarne à merveille cette femme si aigre et glaciale.