Hazel Grace et Gus, deux jeunes adolescents malades du cancer, se rencontrent lors d’une séance de groupe de soutien aux jeunes atteints par la maladie. Très vite ils sont attirés l’un par l’autre. Pourtant, ils sont loin d’être semblables. L’une se replie sur sa condition et ses lectures, l’autre s’assume comme geek et déborde d’humour et de sarcasme flirtant avec la positive attitude. C’est bien dans la construction psychologique des deux personnages que se bâtie une histoire d’amour singulière et inhabituelle. Si Nos étoiles contraires, film adapté d’un best seller, met le paquet pour tirer nos larmes, on ne peut difficilement être, de scène en scène, affecté par les dialogues ciselés à l’extrême et les situations mordantes et éblouissantes d’émotion. La comédie romantique écrite par le duo de scénaristes Scott Neustadter et Michael H. Weber pousse la démonstration d’un amour difficile mais beau. L’œuvre puise son écriture dans la réflexion sur la vie. Si en apparence il y a ce facile non-conformisme et non politiquement correct, la réalisation va au-delà des grosses ficelles romantiques très vite critiquables. Certes quelques situations s’acharnent à souligner la souffrance et l’écho qu’elles font à la maladie. Pour autant, le spectateur se voit séduit par un humour ravageur et un mépris des conventions.