Au croisement de la chanson française et de la néo-folk, Pauline Drand signe un premier album qui sonne comme une balade rafraichissante et vivifiante. Dans sa voix, son phrasé et les mélodies, il y a de la chaleur qui croise la douceur et la tendresse.
De sa poésie, elle en appelle à nos souvenirs d’un temps passé que l’on chérit au fond de nous auquel on pense avec un nostalgique bonheur. Son album est une promenade en plein air qui pourtant nous plonge dans le sensible de l’intime et dans les méandres d’une âme qui s’égare au fil des chansons pour aller se perdre au bord d’une falaise et y fixer des heures durant des vagues qui s’y écrasent dans un sublime éclat.
Elle convoque l’ancien et le nouveau dans une danse lente et sensuelle, en parfait accord l’un et l’autre. Parce qu’elle décrit joliment et sans artifices les états transitoires de la quête amoureuse, elle nous emporte au fil des saisons et au gré de la nature dans sa ritournelle folk, par delà les paysages et les océans.
Tout comme son aventure qui jamais ne trouve de refuge, on se laisse porter par la poésie musicale de Pauline Drand. Reposant et enivrant.