Elle nous avait séduit dès la sortie de son album God is a bike en 2011 et nous avait marqué à jamais en 2012, sur la scène du Grand Soufflet à Rennes. Écouter Maïa Vidal, c’est se pendre à ses lèvres et se prêter au jeu d'une expérience inédite, celle du souffle coupé tandis que la musique transcende notre esprit et nous transbahute dans un univers enchanteur et onirique. Avec You’re the waves, la chanteuse et musicienne nous propose de réitérer l’expérience. Avec encore plus de volume, davantage de noirceur et toujours plus d’histoires centrées sur les relations amoureuses, qui se font et se défont. Sa voix tout comme sa musique semblent plus assumées, plus rondes, plus profondes. En gardant son côté aérien, elle quitte peu à peu le monde féérique qu’elle avait bâti et s’ouvre à un espace plus en relief dans lequel elle absorbe joie, mélancolie et douleur. Et tout à coup, tout prend sens. On la suit, les yeux fermés.