"Les filles qui se laissent peloter pour une mammographie, c'est trop des putes", chante GiedRé sur un air de comptine enfantine. Auteure, compositeure, interprète et humoriste d'origine lituanienne, la chanteuse a étudié l'art dramatique, commis des premières parties de Raphaël Mezrahi, de Laurent Baffie ou d'Oldelaf, et en est déjà à son cinquième album de chansons impertinentes, ultra dosées en humour noir, en humour pipi-caca, en absurdités, en cynisme. On aime beaucoup ou pas du tout. Ou alors on aime beaucoup puis plus du tout, le contraste petits airs gentillets/saillies subversives et gros mots peut lasser, lorsqu'il est porté au-delà de quelques buzz sur le net. Il n'empêche que GiedRé appuie là où ça fait mal, en allant jusqu'au bout et en souriant, et rien que pour ça, on a vraiment envie de voir ce que ça donne en concert (à l'Ubu le 26 février).