Le 2 mars 1998, la jeune Natascha Kampusch se rend pour la première fois, seule et à pied, à son école. Sur le chemin, elle sera enlevée par Wolfgang Priklopil, un électricien trentenaire et célibataire. Dans une pièce de 5m2, elle vivra plus de 8 années sous le joug de son ravisseur. La violence psychologique et le harcèlement composent l’arsenal de son bourreau qui n’aura de cesse de détruire sa véritable identité et par là même son enfermement physique et mental. Elle finira par s’enfuir après 3096 jours d’emprisonnement. Le film est adapté du récit de vie de la victime. Histoire qui fut en 2006 relayée par les médias du monde entier. Une réalisation réaliste qui dévoile avec force la cruauté du quotidien et le calvaire de la jeune femme dans cette cave sinistrement aménagée et conçue pour la capture. On regrette néanmoins la réalisation en anglais et non en allemand, dommageable pour la compréhension et la matérialisation du drame. Une volonté qui répond probablement à l’effroi international qu’a suscité l’affaire. Une adaptation haletante et rigoureuse plutôt en cohérence avec le récit bouleversant et émouvant de la rescapée.