La série créée par Virginie Brac – Engrenages, Les beaux mecs – et réalisée par Gilles Bannier – mêmes références – pour Arte en janvier 2015 était rediffusée durant la nuit de la Saint Sylvestre. L’occasion de (re)découvrir les 6 épisodes qui rythment son unique saison, amenant les téléspectatrices/teurs au cœur de la capitale française pendant 24h.
Un procureur de la République à l’équilibre matrimonial fragile lié d’amitié avec un Premier ministre en mauvaise posture face à une dame de fer syndicaliste de la RATP, qui s’avère être la mère d’une femme trans chanteuse dans un club qui abrite des règlements de compte entre mafieux Paris offre une plongée dans la vie d’une dizaine de personnages qui n’ont a priori rien en commun et qui pourtant vont se côtoyer ou simplement se croiser, de près ou de loin.
Inspirée du documentaire allemand 24h Berlin, en 2008, observant le quotidien d’une vingtaine de Berlinois-es, la série chorale, qui n’est pas sans rappeler la verve de Pigalle la nuit, est bien rythmée et l’intrigue, bien ficelée, nous tient en haleine tout au long des épisodes, allant même jusqu’à nous frustrer de ne pas avoir creuser l’idée au cours d’une saison supplémentaire.
Un joli focus sur des anonymes ou non parisien-ne-s qui n’a pas la prétention de représenter toute la diversité française et qui met bien le doigt sur les hasards du quotidien.