Florence est professeure des écoles à Grenoble et se dévoue corps et âme pour ses élèves de CM2, vivant une période charnière de leur scolarité. Et lorsqu’elle rencontre Sacha, un élève d’une autre classe en grande difficulté, notamment au niveau familial, elle redouble d’engagement pour aider cet enfant, délaissant sa vie de femme ainsi que son fils.
Ces quelques semaines d’acharnement la pousseront à remettre en question sa vocation professionnelle. Au-delà des valeurs qui animent profondément cette institutrice au mépris de sa propre vie sociale et familiale, la réalisatrice souhaite présenter le portrait d’une femme résolument passionnée.
À ce niveau, Sara Forestier défend avec talent et justesse le personnage de Florence. Pourtant, les qualités qu’on lui connaît et reconnaît dans tous ses rôles sans exception ne suffisent à effacer les traits caricaturaux de cette histoire un peu trop fouillie, de par les multiples angles qui sont traités entre sa vie de professeure seule contre tou-te-s, de femme célibataire séduite par l’ex beau-père de Sacha encore quelque peu adolescent dans sa tête et sa vie de mère imparfaite.