Max est un traiteur de longue expérience. Un peu au bout du rouleau et un peu en bout de parcours, il synchronise ses équipes pour un mariage somptueux dans le décor d’un château du 17ème siècle. Serveurs, cuisiniers, musiciens et photographe, tous travaillent pour que la fête soit belle et réussie.
Depuis les préparatifs jusqu’à l’aube, tout ce petit monde s’affaire à sa tâche et tous rendent compte au maître en ces lieux, Max. Il est l’homme de la situation et si les doutes, les malentendus et les fausses notes s’invitent au mariage, Max à la solution pour chacun des problèmes à régler. Afin d’éviter la débâcle et face à un déroulement plutôt imprévu garni de drames d’infortunes en cascade, Max va devoir être inventif et créatif.
Les réalisateurs Nakache et Toledano se sont passionnés pour le monde un peu secret des coulisses des fêtes de mariage. Bien que moins universelle que les derniers scénarios des cinéastes, la thématique captive néanmoins et se gorge d’une multitude de situations comiques et sarcastiques. Unité de temps, de lieu et d’action, l’ensemble ayant deux mondes différents qui se confrontent, on est proche des célèbres mises en scènes du géant Robert Altman.
Si Le sens de la fête n’est pas le film le plus réussi du duo le plus courtisé du cinéma français, il ausculte avec élégance le bonheur et le mal-être des gens. Un effet loupe très bien rythmé qui scanne la déconfiture sociale, culturelle et morale d’une époque.