Ce n’est pas (que) par chauvinisme qu’on se délecte du premier album éponyme des rennais, mais parce qu’il réussit là où la météo échoue lamentablement depuis des mois : en apportant cette sensation de chaleur, de douceur et d’insouciance qu’on n’attendait même plus. Formé en 2011, le groupe a vite séduit, s’est un peu rapidement fait estampillé pop-new wave-froide-et-synthétique, et s’est vu offrir deux EP chez Kitsuné. C’est dire si leur premier album était attendu. Résultat : un savant mélange d’electro pop frenchy, new wave et rock british des eighties (bizarrement, on ne peut s’empêcher de penser aux Smiths), une synth pop branchée, funky et élégante qui promet des nuits blanches et dansantes et des vacances gentiment décadentes (cf. le clip sexy et ultra hypster de Fantasy).