Avec son deuxième album, Les Héroïnes, Florian Mona conjugue l’impertinence de la musique anglo-saxonne à une parole poétique allégorique érotique. Enfin une pop qui n’a pas peur des mots, et qui n’a -ô joie - pas peur de chanter des aventurières, des voleuses, des libertines, des chieuses, de les aimer, de leur tenir tête, de les quitter. Elles s’appellent Chicago May, Jane Bird ou Malory et naviguent sur des sons new wave, des guitares parfois post-rock et s’accrochent à un clavier pop. Un album qu’on a découvert magiquement noisy à l’Ubu en mars et qui se révèle dans nos casques d’une douceur vénéneuse et d’une force envoûtante.