Elle est actrice, comédienne, chanteuse, compositrice, interprète, musicienne. La liste est longue. On la connaît pour son rôle dans Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako, dans la comédie musicale Kirikou et Karaba ou encore pour sa contribution au projet « Lamomali » de Matthieu Chedid, qui produit d’ailleurs le nouvel album de l’artiste malienne, Fenfo.
Un disque qui s’adresse à la jeunesse et aux générations à venir. Pour qu’elles prennent confiance en elles et soient fières de ce qu’elles sont. En bambara, elle chante dans « Kokoro » :
« Nous préférons dépigmenter notre peau pour ressembler aux Occidentaux. Nous essayons de plaire aux Asiatiques en leur bradant nos terres. Pourquoi ne sommes-nous pas fiers de nous-mêmes ? »
Elle chante la souffrance de la séparation aussi bien que l’espoir d’un avenir meilleur. Mais surtout Fatoumata Diawara s’impose dans un mélange de tradition et de modernité, croisant percussions africaines et sons électriques.
Elle nous entraine avec entrain dans une afro pop rythmée et énergique qu’on ne se lasse pas d’écouter et de découvrir.