À l’occasion de la diffusion de sa seconde et dernière partie, revenons sur LE phénomène qui nous vient tout droit d’Espagne. La joyeuse bande de braqueurs menée par le professeur a bien décidemment la côte.
Si lors de la première partie nous apprenions à découvrir tous ces personnages très charismatiques et attachants, il est maintenant temps de découvrir le dénouement de l’histoire du plus grand braquage de tous les temps. Si de prime abord, Tokyo, Denver, Berlin ou encore Naïrobi suivent le plan à la lettre, les déconvenues d’un braquage qui ne serait être parfait sans la greffe d’une intrigue sentimentale, apportent leur lot de dramaturgie.
Tel un conte homérique, il y a les survivants et les sacrifiés. Un suspens haletant et un rythme cadencé à merveille sont peut-être le secret de la réussite de cette série. Mais ce serait oublier la jolie représentation des femmes. Tokyo, héroïne fougueuse et narratrice du récit, mène avec ces complices un combat presque philosophique et sociétal contre les forces de l’ordre commandées par la très éloquente et fascinante Raquel Murillo.
Cette dernière étant la négociatrice en conversation constante avec « el profesor », cerveau du braquage. On pourrait également attribuer le succès de la série au mélange efficace et potentiellement explosif de ces héros aux compétences, personnalités et physiques complémentaires qui semblent tout droit sortis d’une BD ou d’un jeu vidéo.
Un concept accrocheur chargé d’un esprit contestataire aux multiples rebondissements, La Casa de Papel est le coup gagnant de Netflix qui diffuse depuis avril la série sensationnelle et déflagrante.