Kokoro - El perro del mar

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C’est un plaisir de se laisser guider par sa voix vaporeuse dans des atmosphères mystérieuses, planantes et envoutantes. On aime et on reprend !
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El Perro del Mar est une parfaite invitation au voyage. Un pseudonyme espagnol, une chanteuse-auteure-compositeure suédoise et un 6e album basé sur des sonorités asiatiques. Depuis plus de 10 ans, l’artiste distille son style indie pop au service de sa sensibilité qu’elle partage avec aisance.

Et c’est un plaisir de se laisser guider par sa voix vaporeuse dans des atmosphères mystérieuses, planantes et envoutantes. Le succès de cet opus réside sur la force de l’ensemble instrumental, composé de percussions et de cordes, mélangé à la fragilité et la sensualité du chant, soutenu par une base électro planante et aérienne. Kokoro nous embarque hors du temps – on regrette que l’album entier ne dure que 35 minutes – dans une expérience sensorielle inédite.

On se surprend à danser au milieu d’un kaléidoscope sur « Kouign-Amman », à s’hypnotiser sur « Hard soft hard » ou encore à frissonner sur « Clean your window ». L’effet de bien-être et zénitude se poursuit après l’écoute du disque qui agit tel un psychotrope. Attention à la descente. On aime et on reprend !

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Why you wanna leave, runaway queen ? - Lisa Leblanc

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Avec de l’humour, du second degré et du sérieux, en anglais, principalement, ou en français, l’artiste nous livre un album qu’il fait bon de découvrir, pour un voyage en bagnole enthousiaste et rock’n’roll.
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Son deuxième album est un véritable road-movie dont il ne faut pas manquer le tournant. Et s’il est si bien réussi, c’est parce que la Canadienne a pris la route et s’en est allé en vadrouille plusieurs mois durant pour puiser sa musique aux sources de ses origines.

Des grandes étendues naturelles, elle nous bringuebale en Louisiane - rien d’anormal pour une arcadienne – dans un petit bar en bord de route. La musique cajun est alors de mise dans cet opus qui fleure bon le blues, la country et le rock avec guitares punk cajun et banjo. Sans oublier sa voix chaude et décomplexée qui vient dynamiter l’ensemble des douze chansons.

Car Lisa Leblanc brasse les genres et les cultures, de manière brute et sauvage. Elle n’est pas du genre sage et serait plutôt du genre siphonnée et franche. Avec de l’humour, du second degré et du sérieux. En anglais, principalement, ou en français, l’artiste nous livre un album qu’il fait bon de découvrir, pour un voyage en bagnole enthousiaste et rock’n’roll.

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Jungle contemporaine - Mesparrow

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Mesparrow livre un deuxième album tout en émotions. Délicat et pêchu. Elle est ici superbement sensuelle, percutante, moderne et inventive. On est séduit-e-s.
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Pour son deuxième album, le moineau déploie ses ailes. Il y a quelques années, Marion Gaume était Miss Sparrow avant de devenir Mesparrow et sortir en 2013 Keep this moment alive. À cette époque, on aimait déjà sa proposition de one woman band et son énergie brute et rythmée.

Dans sa Jungle contemporaine, la chanteuse-auteure-compositeure assume enfin la langue de Molière – qu’elle n’avait utilisé qu’en duo avec François and the Atlas Mountain - et dévoile une écriture sensible et poétique. Elle dépasse sa peur de l’écriture de français et réussit à combiner sa voix légèrement éraillée et ses envolées lyriques au rythme de sa plume, qui vibre sur des airs électro, jazzy et pop.

Avec elle, on s’envole. On traverse Les écrans, on danse avec Les fantômes, on devient Rêveuse, on s’amuse à cracher nos Onomatopées et on affronte la Jungle contemporaine. Apaisé-e-s. Parce que Mesparrow livre un deuxième album tout en émotions. Délicat et pêchu. Elle est ici superbement sensuelle, percutante, moderne et inventive. On est séduit-e-s.

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Vagabonde - Cécile Corbel

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Cécile Corbel modernise la musique traditionnelle en la mêlant à des airs de world music, toujours très influencée par les folklores des quatre coins du monde. Un savoureux mélange qui rend l’album complet et fascinant.
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Le 7 octobre sort le nouvel album de la finistérienne Cécile Corbel. Après avoir incarné l’univers musical d’Arrietty (studio Ghibli), elle revient ici Vagabonde. Toujours accompagnée de sa harpe et de sa signature vocale singulière, elle traverse les contrées celtiques de la Bretagne à l’Irlande et nous emmène avec elle dans un road trip folk, sur les traces de nos origines. Mais pas que.

Cécile Corbel modernise la musique traditionnelle en la mêlant à des airs de world music. Toujours très influencée et inspirée par les folklores des quatre coins du monde, la musicienne-compositrice-auteure ne la joue pas solo sur tous les morceaux.

Au fil des chansons, on croise le chanteur-rappeur sénégalais Faada Freddy, les chanteurs folk comme Gabriel Yacoub ou le groupe The Moorings allié aux Écossais de Manran, le groupe de musiques traditionnelles irlandais Poppy Seeds ou encore Pomme et sa chanson française aux influences pop, folk et country. Un savoureux mélange qui rend l’album complet et fascinant.

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Girl in the city - Norma

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La compositrice, auteure et interprète invoque et provoque une énergie sauvage au service d’un girl power sortant des tripes qui fait du bien. On aime ça !
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Y en a ras-le-bol de se faire alpaguer dans la rue ?! Norma, jeune artiste toulousaine repérée au Printemps de Bourges, s’en prend aux harceleurs de rue et on aime ça. Dans « Girl in the city », premier extrait de son premier EP, elle tape un bon coup de gueule contre le sexisme et le harcèlement dont sont victimes les femmes.

Elle n’hésite pas à parler franchement, à insulter et à faire un doigt à ceux qui créent l’insécurité. Le son rappelle celui du rock corrosif des années 90, à l’image de l’esthétique de son clip, dans lequel elle apparaît seule face caméra. Avec sa guitare et les synthés, la compositrice, auteure et interprète invoque et provoque une énergie sauvage au service d’un girl power sortant des tripes qui fait du bien.

Tout comme le détournement début juillet de « Wannabe », à l’occasion des 20 ans de la célèbre chanson des Spice Girls. Commandé par l’ONG The Global Goals, le clip a été repris par le réalisateur Richard Curtis pour faire passer un message féministe à l’échelle internationale réclamant la fin des violences contre les filles, une éducation de qualité pour toutes, la fin des mariages forcés ou encore l’égalité salariale.

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Far from home - Calypso Rose

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C’est le disque qu’il fallait pour ne pas tomber dans la morosité de ce printemps raté. Un album engagé et engageant !
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C’est le disque qu’il fallait pour ne pas tomber dans la morosité de ce printemps raté. Le 20e album de la reine du calypso est un concentré d’airs festifs et de bonne humeur, avec un mélange original de calypso donc, de jazz, blues, mais aussi de ska et de soca.

Une alliance délicieuse et entrainante, pimentée par le style de Manu Chao dont on reconnaît certaines influences et la voix, puisque ce dernier produit artistiquement Far from home. Ainsi, « Calypso Queen » prend des airs de « Clandestino » à la sauce Calypso Rose et on s’en délecte en dansant doucement et allégrement, tout comme sur « Zoom Zoom Zoom » ou encore « Human race » pour ne citer que ceux-là.

Et sur les rythmes enjoués des percussions, la septuagénaire signe des textes forts et puissants, à l’instar de ceux de deux chansons déjà inscrites à son répertoire : « No Madame » qui a permis dans les années 70 l’instauration d’un salaire minimum de 1500 euros pour les domestiques de Trinité-et-Tobago et « Abatina » qui parle des violences conjugales. Un disque engagé et engageant !

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The hope six demolition project - PJ Harvey

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Elle joue de sa voix, flirtant par moment avec les aigus enfantins, toujours en parfaite maitrise. Une invitation au voyage, sensations fortes garanties.
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Ce nouvel album signé PJ Harvey était attendu. Et la chanteuse-musicienne a su soigner son retour. Après quatre années de voyages en Afghanistan, au Kosovo ou encore Washington DC, accompagné du photographe Seamus Murphy, elle publie en 2015 The hollow of the hand, recueil de photos et de poèmes.

Et en 2016, elle dévoile pas à pas des extraits de son nouvel opus musical, The hope six demolition project. Et mi-avril, on le découvre et se délecte d’un rock incisif qui raconte la misère et la pauvreté d’un monde qui part à vau-l’eau. Sur les 11 chansons, aucune ne se ressemble et Pj Harvey se renouvelle, osant les influences orientales, presque indiennes, sur des morceaux comme « A line in the sand », tandis qu’elle choisira un blues pour le pilier « The Ministry of Social Affairs » alors que son homologue à la défense, « The Ministry of Defence » sonnera beaucoup plus rock saturé.

Elle joue également de sa voix, flirtant par moment avec les aigus enfantins, toujours en parfaite maitrise. Une invitation au voyage, sensations fortes garanties.

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You're the waves - Maïa Vidal

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En gardant son côté aérien, elle quitte peu à peu le monde féérique qu’elle avait bâti et s’ouvre à un espace plus en relief dans lequel elle absorbe joie, mélancolie et douleur. Tout prend sens.
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Elle nous avait séduit dès la sortie de son album God is a bike en 2011 et nous avait marqué à jamais en 2012, sur la scène du Grand Soufflet à Rennes. Écouter Maïa Vidal, c’est se pendre à ses lèvres et se prêter au jeu d'une expérience inédite, celle du souffle coupé tandis que la musique transcende notre esprit et nous transbahute dans un univers enchanteur et onirique. Avec You’re the waves, la chanteuse et musicienne nous propose de réitérer l’expérience. Avec encore plus de volume, davantage de noirceur et toujours plus d’histoires centrées sur les relations amoureuses, qui se font et se défont. Sa voix tout comme sa musique semblent plus assumées, plus rondes, plus profondes. En gardant son côté aérien, elle quitte peu à peu le monde féérique qu’elle avait bâti et s’ouvre à un espace plus en relief dans lequel elle absorbe joie, mélancolie et douleur. Et tout à coup, tout prend sens. On la suit, les yeux fermés.

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À bouche que veux-tu - Brigitte

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Le temps se fige, la douceur nous envahit et après 6 minutes de plaisir intense, on en redemande encore.
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Elles étaient attendues et elles sont de retour. Et les deux parisiennes de Brigitte savent – et ça nous n’en doutions pas - soigner leur entrée. Elles reviennent fin août avec « À bouche que veux-tu », nouveau single et premier extrait de leur prochain album, qu’elles dévoileront en intégralité à l’automne. À l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune date officielle de sortie n’est encore rendue publique. Mais nous n’aurons pas à patienter très longtemps puisqu’elles seront au Carré Sévigné, à Cesson-Sévigné, le 16 octobre prochain. Dans le clip, le duo s’affiche quasi en sœurs siamoises en robe longue, fendue, noire, à paillettes et chevelures brunes, raides, à franges. Sylvie Hoarau et Aurélie Saada, qui se sont faites connaître grâce à leurs reprises originales de « Ma Benz » (NTM), « Allumez le feu » (Johnny Hallyday) ou encore leur titre « Battez-vous », nous embarquent, guidés par la sensualité de leurs voix, dans un disco aux mélodies harmonieuses. Le temps se fige, la douceur nous envahit et après 6 minutes de plaisir intense, on en redemande encore.

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