The hope six demolition project - PJ Harvey

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Elle joue de sa voix, flirtant par moment avec les aigus enfantins, toujours en parfaite maitrise. Une invitation au voyage, sensations fortes garanties.
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Ce nouvel album signé PJ Harvey était attendu. Et la chanteuse-musicienne a su soigner son retour. Après quatre années de voyages en Afghanistan, au Kosovo ou encore Washington DC, accompagné du photographe Seamus Murphy, elle publie en 2015 The hollow of the hand, recueil de photos et de poèmes.

Et en 2016, elle dévoile pas à pas des extraits de son nouvel opus musical, The hope six demolition project. Et mi-avril, on le découvre et se délecte d’un rock incisif qui raconte la misère et la pauvreté d’un monde qui part à vau-l’eau. Sur les 11 chansons, aucune ne se ressemble et Pj Harvey se renouvelle, osant les influences orientales, presque indiennes, sur des morceaux comme « A line in the sand », tandis qu’elle choisira un blues pour le pilier « The Ministry of Social Affairs » alors que son homologue à la défense, « The Ministry of Defence » sonnera beaucoup plus rock saturé.

Elle joue également de sa voix, flirtant par moment avec les aigus enfantins, toujours en parfaite maitrise. Une invitation au voyage, sensations fortes garanties.

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Juillet-Août 2015

Writers: 
Marine Combe
Writers: 
Marine Combe
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Haut symbole de la culture bretonne, la coiffe fait partie intégrante du folklore régional. Et pourtant, rares sont celles et ceux qui en connaissent les spécificités et les représentantes. Depuis le 6 juin, et jusqu’au 30 août, le musée de Bretagne accueille Bretonnes, une exposition regroupant 70 photographies réalisées par Charles Fréger, parti à la rencontre des femmes membres de divers cercles celtiques. Il y témoigne d’une identité régionale forte inscrite dans le vêtement traditionnel à travers des tableaux à l’esthétique impeccable que l’on apprécie de contempler. On adore le côté carte postale kitch, accentué par les portraits et les regards mélancoliques des modèles, auquel il donne de la profondeur de par un second plan brumeux et en mouvement qui nous laisse comme hypnotisés. Pourtant, derrière les stéréotypes qui ont nourri la réflexion et le regard du professionnel, Charles Fréger interroge nos connaissances et intérêts pour nos traditions. Que savons-nous de ces habits ? De ces coiffes ? Sommes-nous capables de différencier celle de Vannes de celle de l’Île de Sein ? Et pouvons-nous repérer les références anachroniques dissimulées dans les œuvres ? Des questions fondamentales pour la bonne transmission de notre identité et histoire aux générations futures.

Le musée de Bretagne s’associe à cette occasion au musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc, au musée bigouden de Pont-l’Abbé et à l’association GwinZegal de Guingamp.

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Parmi les irrespectueux harceleurs de rue témoignant d’une incroyable bêtise en se permettant de faire des réflexions aux femmes qui aiment les femmes, il y a les dégoûtés et les excités. « Vous allez finir en enfer », « Si vous aviez été des mecs, on vous aurait pété la gueule. Mais là, ça nous excite », « Oh des pédés de filles ! », « Vous êtes en couple ? On peut coucher ensemble ? » ou encore « Je vous ai vue embrasser votre copine, vous n’avez aucun respect pour vous afficher, surtout devant mes enfants » et « Hitler a pas fini le boulot, dégagez ! »… Des phrases d’une extrême violence formulées en Belgique, en France, aux Etats-Unis, au Maroc, en Angleterre… pour n’en citer que quelques-uns, et qui symbolisent l’ignorance, la méconnaissance et le non-respect envers les femmes, parce qu’elles sont femmes, mais aussi à cause de leur orientation sexuelle. À la manière de Paye ta shneck (lire notre Coup de cœur – YEGG #19 - Novembre 2013), le tumblr Lesbeton entend dénoncer les réactions stupides que déclenchent la vue d’un couple lesbien ou la découverte de la sexualité d’une belle femme, vécue alors comme « du gaspillage ». Si nous sommes séduites par le procédé, visant à lutter contre ce phénomène immoral, chaque phrase publiée sur le site nous hérisse les poils et nous file la nausée !

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Title: 
Fières de la coiffe
Title: 
Lesbeton les réflexions !
Summary: 
L'exposition Bretonnes témoigne d’une identité régionale forte à travers des tableaux à l’esthétique impeccable que l’on apprécie de contempler et interroge nos connaissances et intérêts pour nos traditions.
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Si nous sommes séduites par le procédé, visant à lutter contre le phénomène immoral du harcèlement de rue (ici envers les femmes qui aiment les femmes), chaque phrase publiée sur le site nous hérisse les poils et nous file la nausée !

Mars 2015

Writers: 
Chloé Rébillard
Writers: 
Marine Combe
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« Tant que toutes les femmes ne seront pas libres, nous resterons en marche ! » Le slogan de la Marche Mondiale des Femmes – mouvement international féministe, altermondialiste et anti-capitaliste – s’apprête à résonner à nouveau, du 8 mars au 17 octobre 2015. Organisé tous les 5 ans, depuis l’an 2000, l’événement tend à réunir les femmes autour de luttes et valeurs communes. Pendant 8 mois, des actions collectives seront organisées à partir des 5 thèmes suivants : Justice climatique et souveraineté alimentaire, Violences, Montée des extrêmes, Migrations et mondialisation, et Travail des femmes et autonomie financière. De quoi ratisser large ! En parallèle, une caravane féministe partira du Kurdistan turc dès le 8 mars, et après avoir traversé une quinzaine de pays – dont la France, du 6 ou 8 juin à Nantes – elle arrivera au Portugal, le 17 octobre prochain. L’occasion de mettre en lumière toutes les conditions de femmes, de se rassembler et de bâtir ensemble un temps d’échange autour d’expériences aussi singulières qu’universelles. Et dans la capitale bretonne, les rennaises ne seront pas laissées sur le bord de la route. Elles sont invitées le 7 mars à prendre part à la marche chorégraphique dans la cité (lire Focus YEGG N°34 - p.12 à 21). De belles initiatives se profilent à l’horizon. En mars, soutenons les copines kurdes qui méritent un coup de projecteur !

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En France aujourd'hui, c'est une femme sur dix qui a été violée ou qui le sera au cours de sa vie. Pour 10 000 plaintes enregistrées, 75 000 viols auraient lieu chaque année en France. Pourquoi un tel silence étourdissant face à un crime que l'on condamne à 15 ans de réclusion ? Tabou, honte et peur de ne pas être entendue sont des éléments clés. 80% des agresseurs sont connus de la victime et plus de la moitié des viols ont lieu au domicile de l'un ou de l'autre. Dans un tel contexte, il est plus difficile de dénoncer son agresseur. Ces faits sont martelés depuis plusieurs années par des associations, et depuis peu sur la toile. Mais en 2015, il faut encore en remettre une couche car les mentalités mettent (trop) longtemps à évoluer. La récente campagne « Proches » du Collectif Féministe Contre le Viol – diffusée depuis le 27 janvier sur internet et à la télévision - a permis de remettre le sujet sur la table. Le synopsis ? Simple et efficace : un jeune homme bien sous tout rapport salue ses amis à une soirée, il est le meilleur ami, drôle et agréable, celui que tout le monde apprécie. Mais quand il arrive face à Julie, il est l'homme qui l'a violé. Une manière abrupte de rappeler une réalité qui l'est plus encore. La campagne est réussie, mais combien de temps faudra-t-il encore le répéter avant que les choses n'évoluent ?

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Title: 
Marchons, marchons ! Pour nos droits !
Title: 
Le viol, bis, ter... (et c'est pas fini) repetita
Summary: 
La marche mondiale met en lumière toutes les conditions de femmes, rassemble et permet de bâtir ensemble un temps d’échange autour d’expériences aussi singulières qu’universelles.
Summary: 
La campagne contre le viol, orchestré par le Collectif Féministe Contre le Viol, est réussie, mais combien de temps faudra-t-il encore le répéter avant que les choses n'évoluent ?

Avril 2014

Writers: 
Morgane Soularue
Writers: 
Marine Combe
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Les femmes journalistes se mobilisent et prennent la Une. À l’initiative de Claire Alet, journaliste à Alternatives Économiques, le tumblr Prenons la Une vise à dénoncer la « trop grande invisibilité des femmes dans les médias », ne représentant que « 18% des experts invités ». Un chiffre qui stagne depuis plusieurs années et qui pointe du doigt les disparités entre les sexes, maintenues par les médias. Le collectif souligne également, dans son manifeste publié le 3 mars dans Libération, le manque de considération et de reconnaissance envers les intervenantes invitées sur les plateaux (TV ou radio) et citées dans les colonnes de la presse écrite, « trop souvent présentées comme de simples témoins ou victimes, sans leur nom de famille ni leur profession ». À l’heure où nous écrivons ces lignes, 700 journalistes femmes ont signé le manifeste, rejoignant l’idée que les clichés et stéréotypes sexistes sont principalement véhiculés par les médias, notamment dans la représentation de la gente féminine en Une des journaux et magazines. Elles déplorent alors le manque de sensibilisation des journalistes à ce sujet ainsi que « les inégalités professionnelles, (les) propos et attitudes sexistes au sein des rédactions ». L’étau se resserre donc sur cette profession censée représenter la société dans toutes ses composantes. Une initiative forte et poignante dans un milieu trop peu habitué à balayer devant sa porte… C’est là chose faite : prenons-la-une.tumblr.com

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Début mars, les artères de Rennes ont vu défiler une marée de blouses blanches. Les élèves infirmiers étaient en colère contre le système qui les prenait alors en otage dans le conflit qui opposait l’Etat et les établissements privés de santé. Ces derniers refusant de les accueillir en stage pour signifier leur refus de voir baisser leurs tarifs facturés à la Sécu. Depuis, un accord a été trouvé et ce chantage abusif et injuste a cessé, au grand soulagement des élèves en soins infirmiers – dont la très grande majorité est féminine - déjà malmenés. Si l’on sait combien leur métier est dur, on sait moins en revanche que depuis plusieurs années ils tentent de faire réformer leur formation. Elle n’est plus, selon eux, en adéquation avec les réalités du terrain hospitalier, mais au-delà de cela, ils souhaitent voir leur statut étudiant évoluer et leurs conditions sociales s’améliorer. Étudiants de l’Enseignement Supérieur depuis 1992, ils dépendent toujours du Ministère de la Santé – il n’y a pas de cogestion concrète entre les deux ministères - et n’ont donc pas accès aux mêmes services que leurs congénères universitaires et notamment ceux du CROUS (logements étudiants, restauration universitaire…etc.). En outre, leurs bourses sont souvent 20% moins élevées. On comprend donc leur ras-le-bol et qu’on puisse bientôt les revoir dans les rues pour manifester leur légitime colère.

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Title: 
Sexisme médiatique à la Une
Title: 
Une vieille colère
Summary: 
Les femmes prennent la Une et dénoncent le sexisme ordinaire dans les médias. On adore !
Summary: 
Marée de blouses blanches dans les rues de Rennes. Pourquoi ?

Novembre 2013

Writers: 
Marine Combe
Writers: 
Morgane Soularue
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On a toutes un jour eu affaire à un dragueur de rue et à sa prose fleurie. Ces petites phrases qui sont inoffensives pour celui qui les balance, voire sonnent comme des compliments et qui sont en fait agressives et obscènes la plus part du temps. Car on ne croise pas que des poètes. L’humoriste Bérengère Krief s’est d’ailleurs spécialisée dans les meilleures phrases à répliquer. Une étudiante belge en a fait une vidéo qui pousse aujourd’hui les autorités d’Outre-Quiévrain à légiférer pour punir les harceleurs. Et Anaïs Bourdet, elle, a eu la très bonne idée de collecter ses perles du romantisme moderne dans un tumblr, appelé « Paye ta shnek ». Un petit bijou inédit, dont la lecture est un régal. On imagine très bien la tête et la dégaine de chaque auteur, pure jouissance ! Le succès est tel qu’elle en a tiré un livre et une exposition. Tout y passe, du plus classe au plus crasse. Et à Rennes nous avons de grands flatteurs. La preuve : « J’aimerais bien être à la place de ta selle de vélo ». Ou le très classe « Eh madame, tu viens réparer ma braguette ? Je l’ai cassée tellement t’es bandante ! ». Le romantique « Ton père est un voleur, il a volé les deux plus gros jambons pour les mettre à la place de tes cuisses »… Des figures de style entendues à Sainte Anne, République, Saint-Michel et Liberté… Pour celles qui veulent alimenter le tumblr, c’est par ici : http://payetashnek.tumblr.com/

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Le 23 octobre, le centre Alma à Rennes inaugurait son nouveau site, dont les travaux de rénovation ont été effectués sur 18 mois. Les 40 nouvelles enseignes ont agité la capitale bretonne semble-t-il. 45 000 personnes ont foulé les allées du centre commercial, dont 21 000 pour la soirée d’ouverture. Les twittos ont réagi à un tel record d’affluence. Pour Holden Caulfield, « les centres commerciaux sont le sommet de l’aculture et de l’incivisme ». Sans juger l’intérêt de la population pour les boutiques, il est malheureux, consternant même, de constater que cet événement réunisse autant de monde, à l’heure où les mouvements sociaux ont du mal à toucher les foules, où la crise financière sépare les individus et où les urnes sont boudées. Pire encore, 5 000 euros ont été offerts à Pauline, l’heureuse gagnante du jeu organisé par Alma pour amplifier de manière exponentielle sa promotion, qui disposait d’une heure pour les dépenser. Là ce sont les journalistes rennais qui se lâchent sur Twitter, à juste titre. Jacques Guyader, reporter sportif pour Ouest France, commente : « Quand la com’ fait faire n’importe quoi à n’importe qui. Débile et indécent ». Xavier Debontride, rédacteur en chef de Place Publique, se demande : « Suis-je le seul à être choqué par le coup de com d’Alma et le claquage des 5000 € en moins d’1h ? Vous avez dit conso responsable ? » Non Xavier, vous n’êtes vraiment pas le seul…

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Title: 
"Hey Mademoiselle..."
Title: 
Buzz commercial
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Petites phrases inoffensives cherchent harceleur de rue...
Summary: 
Coup de com' au centre Alma, on ne dit pas chapeau bas...

Mai 2013

Writers: 
Marine Combe
Writers: 
Ronan Le Mouhaër
Text: 

Il ne s’agit pas d’une chaîne de télévision dédiée à la jeunesse ou d’un petit animal découvert en Océanie mais d’une asso’ créée en 1976, peu connue du grand public. Le GENEPI, pour Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées, déploie quelques 1300 jeunes aux quatres coins de la France, dont 72 à Rennes, pour intervenir dans les centres pénitentiaires, histoire de redonner un peu de dignité aux détenu(e)s. Soutien scolaire, ateliers culturels, activités préparant à la réinsertion, autant d’actions menées par les « Génépistes », afin d’aider ceux qui sont au fond du trou. Derrière l’image du taulard, existe encore un être humain qui n’a pas vocation à rester définitivement derrière les barreaux. Ces étudiants donnent aux prisonniers les premières armes pour s’en sortir. Tout excuser ? Non. Ils soulignent néanmoins que beaucoup de ceux et celles qu’ils visitent avaient de fortes probabilités, par un milieu social fragile, d’être un jour privés de libertés. La démocratisation de l’enseignement qu’ils proposent permettra peut-être de rétablir un semblant d’égalité… En attendant, ils agissent pour faire changer l’image de ceux qui, à leur sortie, devront affronter le regard méprisant d’un pan de la population. Du 23 mars au 10 avril dernier, le GENEPI organisait le 9ème Printemps des prisons à Rennes. Succès populaire comme en atteste la présence, lors de la soirée Dazibao, de plus de 5000 visiteurs dans l’enceinte de l’ancienne prison Jacques Cartier. Suffisant pour faire bouger les lignes ?

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Plus de 35 000 festivaliers lors de la dernière édition de Mythos, qui se déroulait du 16 au 21 avril. Mais combien n’ont pas pu accéder à tous les spectacles souhaités ? En effet, la nuit du vendredi a été agitée pour les agents de sécurité et l’équipe organisatrice du festival. Les grilles du parc du Thabor ont été « secouées » par les nombreuses mains des Rennais frustrés de se voir refuser l’accès au site. Que la jauge ait été atteinte, on n’en doute pas, on a pu le constater de nos propres yeux. Mais certains avaient acheté leurs places depuis plusieurs jours, voire semaines. Et surtout, certains détenteurs du pass Mythomaniac, qui offrent la possibilité de pénétrer dans le Thabor après minuit contrairement aux « simples visiteurs », sont restés à l’extérieur. A 98 euros la formule complète, ils se sont vus privés de dessert… Et il semblerait que plusieurs d’entre eux soient restés sur leur faim lors de cette édition. L’équipe organisatrice, qui a fait son mea culpa, avoue avoir été surprise par une affluence record et propose de rembourser les affamés. On a quand même du mal à croire que personne ne s’attendait à voir débarquer tant de monde dans le parc rennais avec l’arrivée des premiers rayons de soleil. Surtout qu’un certain nombre de spectacles affichait complet avant le lancement de la manifestation. Nous raconterait-on des mythos ?

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Title: 
Jeune et pieux
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Dérapages nocturnes
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Puisqu'on est jeune et pieux, dit-on dans le milieu...
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Nuit agitée pour le festival Mythos par les débordements "imprévus".