Secrets in the dark - Monika

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Sa voix tantôt grave, tantôt aigue, mais toujours chaude et maitrisée, soul et blues, résonne et donne la profondeur et l’intensité qui constituent le talent de Monika.
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Son passage aux TransMusicales de Rennes le 5 décembre dernier restera marqué dans nos esprits. De par son énergie, sa bonne humeur et sa déferlante de sonorités disco qui nous a fait bouger et frémir, et particulièrement sur la chanson Secrets in the dark, qui donne son nom au disque. Réécouter son album, troisième opus de sa discographie, est un plaisir dont on ne se lasse pas. La chanteuse grecque, Monika Christodoulou, dite simplement Monika, dévoile une palette nuancée et complète de sa musique, entre disco, funk, rock, folk et jazz. Sa voix tantôt grave, tantôt aigue, mais toujours chaude et maitrisée, soul et blues, résonne dans les 12 titres de l’opus et donne la profondeur et l’intensité qui constituent le talent de Monika, dans « Babyboy » ou « Take me with you » pour ne citer que quelques exemples. Un album entrainant, emprunt d’émotions et de peps électrisant.  

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Together alone - Marion Mayer

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On se laisse volontiers guider par sa voix et les notes presque pincées de la guitare folk dans l’exploration d’un monde réaliste et emprunt d’émotions palpables et de plaies ouvertes.
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Le 27 novembre dernier, la chanteuse Marion Mayer présentait son nouvel EP, Together Alone, en live dans un appartement du centre ville de Rennes. Un hommage à la capitale bretonne qui a lui permis - grâce au tremplic Label Mozaïc dont elle a été lauréate en 2014 - de se lancer dans la musique avec son premier EP, Leave. La Lorientaise ne perd pas de temps et nous ravit de 4 nouvelles chansons folk qui alternent pop, balades romantiques et joyaux bruts, à l’instar de « Walk away ». Si on quitte les routes de Californie dans ce nouvel opus, le chemin à parcourir est un thème central dans les textes et les ambiances créées par Marion Mayer. On se laisse volontiers guider par sa voix et les notes presque pincées de la guitare folk dans l’exploration d’un monde réaliste et emprunt d’émotions palpables et de plaies ouvertes. Une douceur qui nous apaise en cette fin d’année mouvementée.

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The anticipation - Laetitia Shériff

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L’énergie est brute, l’univers sombre, comme on l’aime chez elle. Son EP s'inscrit dans la même lignée onirique et dark où elle poursuit d’explorer son obsession pour le thème de l’amour. Transcendant.
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Fin octobre, un cycle se termine. Laetitia Shériff vient tout juste de sortir son nouvel EP, The Anticipation, dernier volet du triptyque qui réunissait déjà l’EP Where’s my I.D ? en 2012 et l’album Pandemonium, Solace and Stars, en 2014. Cinq morceaux viennent compléter et clore un chapitre de l’histoire musicale de l’artiste. L’énergie est brute, l’univers sombre, comme on l’aime chez elle. L’an dernier, elle nous baladait dans une sorte de 4e dimension dont elle a le secret. Aujourd’hui, elle inscrit son nouvel opus, disponible uniquement en vinyle, dans la même lignée onirique et dark où elle poursuit d’explorer son obsession pour le thème de l’amour. Le titre est parlant. L’anticipation comme genre littéraire lié à la science-fiction mais aussi comme référence à la musique, le terme désignant alors une dissonance passagère. Des symboliques qui s’entremêlent dans les longues parties instrumentales très rock qui nous transcendent, à l’instar du morceau « The pachyderm memories », pour n’en citer qu’un.

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You're the waves - Maïa Vidal

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En gardant son côté aérien, elle quitte peu à peu le monde féérique qu’elle avait bâti et s’ouvre à un espace plus en relief dans lequel elle absorbe joie, mélancolie et douleur. Tout prend sens.
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Elle nous avait séduit dès la sortie de son album God is a bike en 2011 et nous avait marqué à jamais en 2012, sur la scène du Grand Soufflet à Rennes. Écouter Maïa Vidal, c’est se pendre à ses lèvres et se prêter au jeu d'une expérience inédite, celle du souffle coupé tandis que la musique transcende notre esprit et nous transbahute dans un univers enchanteur et onirique. Avec You’re the waves, la chanteuse et musicienne nous propose de réitérer l’expérience. Avec encore plus de volume, davantage de noirceur et toujours plus d’histoires centrées sur les relations amoureuses, qui se font et se défont. Sa voix tout comme sa musique semblent plus assumées, plus rondes, plus profondes. En gardant son côté aérien, elle quitte peu à peu le monde féérique qu’elle avait bâti et s’ouvre à un espace plus en relief dans lequel elle absorbe joie, mélancolie et douleur. Et tout à coup, tout prend sens. On la suit, les yeux fermés.

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Under Branch & Thorn & Tree - Samantha Crain

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La voix de la musicienne, légèrement rocailleuse, chaude et authentique guide et accompagne les 10 chansons qui nous racontent, sans jugement, l’Amérique modeste.
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La folk de Samantha Crain, originaire d’Oklahoma, règne en maitre sur ce quatrième album dont le titre délivre l’essence première de sa musique. La jeune artiste, tout juste âgée de 29 ans, propose ici un opus teinté de nature, bordé de paysages désertiques, de surfaces planes et caillouteuses. La guitare folk apporte de la douceur et nous berce vers une somnolence envoutante et chaleureuse. Samantha Crain n’a pas besoin d’user et d’abuser ni de performances instrumentales ni de démonstrations vocales tant sa simplicité transporte dans un ailleurs apaisant. La voix de la musicienne, légèrement rocailleuse, chaude et authentique guide et accompagne les 10 chansons qui composent Under Branch & Thorn & Tree et qui nous racontent, sans jugement, l’Amérique modeste. Au contraire, l’artiste livre avec ce disque un bel instant d’humanité.

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Apocalypse, Girl - Jenny Hval

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Le frisson nous saisit, envahit le corps, enivre et transcende. Son disque sonne comme un voyage initiatique et hypnotique, entre musique expérimentale et folk psychédélique.
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Elle parlait de clitoris dans la première chanson de son album Viscera, sorti en 2011. Elle parle ici de bite, dès les premières notes de son nouvel opus, Apocalypse, girl, et explore le sujet de la condition féminine. Et le tout ressemble à une première fois. On ne sait pas à quoi s’attendre. Puis le frisson nous saisit, envahit le corps, enivre et transcende. Son disque sonne comme un voyage initiatique et hypnotique. Entre musique expérimentale et folk psychédélique, la norvégienne Jenny Hval nous emmène au cœur des abysses. Avec sa voix fragile et envoutante, elle sème le chaos à travers la douceur de la surface et crée un décalage entre l’attente d’un univers apocalyptique, le cru et la brutalité des textes francs et directs et la pureté du chant. L’album procure un sentiment de puissance incontrôlable, mêlant liberté jouissive et angoisse d’un cadre qui se ressert au fil de l’écoute.

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La vague - Izia

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Si on appréciait ponctuellement son rock survolté, on s’avoue séduits par le virage radical opéré par la jeune chanteuse qui semble n’avoir pas encore complètement exploré toute la profondeur de sa fragilité. Une bonne nouvelle pour la suite.
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Avec ce nouvel album, on est bien loin de l’énervé « Hey bitch » de ses débuts. Izia propose dans ce 3e album un rock électro, inattendu et mélodique. De l’intensité bien maniée de sa voix et du chant en français découlent une puissance chaleureuse, une onde sensuelle et une déferlante musicale entrainante. La fille Higelin habite chacun de ses textes, nous prend par la main et nous emmène avec agilité dans un voyage intérieur qu’on ne lui connaissait pas encore. Izia dévoile avec pudeur et intelligence une intimité sensible agréable à découvrir au fil des 9 titres. La surprise est grisante et on ne se lasse pas d’écouter « La vague », « Silence radio », « You », « Reptiles » ou encore le duo avec Orelsan, « Les ennuis ». Si on appréciait ponctuellement son rock survolté, on s’avoue séduits par le virage radical opéré, avec risque, par la jeune chanteuse qui semble n’avoir pas encore complètement exploré toute la profondeur de sa fragilité. Une bonne nouvelle pour la suite.

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Homeland - Hindi Zahra

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Homeland est de ceux que l’on écoute pour danser, rêver, voyager, par une chaude nuit d’été ou lors d’une soirée conviviale autour d’un apéro qui s’éternise.
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Hindi Zahra nous emmène en ballade dans son Homeland. Son port d’attache pour écrire une partie de l’album : le Maroc. Sa terre d’accueil depuis l’adolescence : la France. La chanteuse navigue entre les cultures, en chantant en anglais principalement mais aussi en français et en berbère, et propose un métissage des styles musicaux, entre jazz, blues et pop, qui sonne parfois à la Portishead ou Pink Martini, le tout teinté de percussions destinées à nous embarquer dans une musique nomade, aérée et chaleureuse. Hindi Zahra y parle d’amour, on pense à la délicieuse chanson « Silence », dans un album poétique et romantique, festif et pudique, qui nous offre un pur instant d’évasion. Homeland est de ceux que l’on écoute pour danser, rêver, voyager, par une chaude nuit d’été ou lors d’une soirée conviviale autour d’un apéro qui s’éternise. Un album frais qui fait du bien.

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Sianna - Sianna Dwayna

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La musique de la jeune artiste rappeuse est rafraichissante, pêchue et entrainante, et transmet généreusement force et esprit vainqueur.
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Elle figurait parmi nos coups de cœur lors de la dernière édition de Bars en Trans, en décembre 2014. Et ça pourrait bien se confirmer avec son prochain passage dans la capitale bretonne pour le festival Mythos, à l’Antipode précisément, le 10 avril, où elle sera cette fois seule sur scène. Un mois après la sortie de son premier EP, Sianna Dwayna s’impose comme figure montante du rap français. L’écriture est encore quelque peu naïve mais est parfaitement assumée par la jeune femme qui parle de simplicité dans sa chanson « J’reste quand même » mais qui revendique au fil des paroles une indépendance certaine et une combattivité contagieuse. Ce qui révèle que Sianna assure une partie de la relève du hip hop français, c’est sa capacité à teinter ses morceaux de diverses influences puisées dans les scènes urbaines qu’elle a déjà conquises mais aussi dans les musiques d’Inde, d’Espagne ou encore du Maghreb réunies dans son Tour du Monde en Freestyle, réalisé en 2014. La musique de la jeune artiste est rafraichissante, pêchue et entrainante, et transmet généreusement force et esprit vainqueur.  

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69 battements par minute - Claire Diterzi

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Résolument rock, l’album nous tire de toute monotonie, attire notre pleine attention, concentrée sur les textes autobiographiques, et nous subjugue. Une merveille.
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Elle nous a fait marrer, Claire Diterzi, en postant sur Youtube son allocution annonçant la sortie prochaine de son nouvel album. Depuis le 2 mars, elle nous enchante avec 69 battements par minute. L’auteure-compositrice-interprète-vidéaste et on en passe a une écriture subtile, un humour fin, une auto-dérision certaine et une signature vocale singulière. Les 16 chansons s’enchainent et ne se ressemblent pas. Résolument rock, l’album nous tire de toute monotonie, attire notre pleine attention, concentrée sur les textes autobiographiques, et nous subjugue. Claire Diterzi n’hésite pas à nous embarquer dans son univers coloré et pur. Elle y mêle différentes techniques de chant, diverses rythmiques instrumentales, et s’amuse même à nous planter au milieu de ce qui semble être un sanctuaire pour un instant de recueillement, voire de deuil avec « Mon corps pleure », avant de nous conter notre insignifiance dans « Infiniment petit » et de faire son drôle de coming-out hétéro dans « Je suis un pédé refoulé ». Une merveille.

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