Célian Ramis

Adèle : créatrice de poésie textile

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Adèle Le Gall a un talent, c’est certain. Si on lui demande quel est son métier, elle nous répond « je suis une « bijouteuse » poétique ». Le décor est posé : imaginez des bijoux qui racontent une histoire.
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Adèle Le Gall a un talent, c’est certain. Si on lui demande quel est son métier, elle nous répond «  je suis une « bijouteuse » poétique ». Le décor est posé : imaginez des bijoux qui racontent une histoire. Ou plutôt des histoires, imaginaires et parfois inspirées de la Nature, comme lorsque qu’un papillon brodé se pose discrètement sur un serre-tête ou lorsque qu’une libellule atterrit sur un  nénuphar habillant une barrette. C’est tout cela « la Malle d’Adèle », le nom de sa marque.

Être née dans une famille d’artisans aide forcément à s’engager sur la voie de création : «  Ma grand-mère tenait une boutique de confection, ma mère travaille toujours la céramique, et mon père travaillait le cuir ». Adèle a grandi en regardant sa maman travailler toutes sortes de matières : tissus, céramique, pâte fimo.

À l’adolescence, Adèle s’oriente vers des études d’arts plastiques (la photo en particulier) et réalise rapidement que ce n’est pas fait pour elle : « je m’y suis tellement  ennuyée ! ». Pour subvenir à ses besoins, entre des petits boulots purement alimentaires, elle développe sa créativité en réalisant des bijoux en pâte polymère dite pâte « Fimo ». Nous sommes alors en 2003 et ce matériau commence tout juste à être utilisé par des créatrices de bijoux.

À l’époque, peu attirée par Internet, Adèle décide de ne vendre ses créations que via des marchés de Noël et d’Eté, ainsi que des Festivals techno, où la clientèle jeune et branchée est séduite par ses créations colorées aux formes psychédéliques et accessibles financièrement. Entre ses périodes d’exposition, elle s’attèle à la fabrication. Elle gardera de cette période  des souvenirs  agréables de vie de « bohême à 100 à l’heure ».

En 2009, lorsqu’Adèle attend la naissance de sa première fille, elle décide d’arrêter de travailler cette pâte « fimo » qui peut dégager des vapeurs toxiques pendant la cuisson. Elle fait alors une pause mais sa créativité, elle, ne se met pas sur « off » : elle réfléchit à la création de bijoux dans une matière sans danger et plus simple à travailler (la pâte fimo se travaillant avec masque et gants). Elle se tourne vers les tissus…

Et puisque la vie de famille n’est pas forcément compatible avec les déplacements sur les marchés artisanaux, elle se tourne vers Internet pour proposer sa nouvelle collection de bijoux textiles. La Malle d’Adèle est lancée avec succès sur des plateformes de vente spécialisées dans le fait-main, telles que « A Little Market ». Ces supports de vente offrant la possibilité de mettre facilement en vente ses créations, avec une visibilité intéressante. Ce n’est que plus récemment qu’elle a lancé en parallèle un site dédié à sa marque.

Le parcours d’Adèle est singulier : elle n’a donc quasiment jamais connu d’autre métier que celui de créatrice indépendante et ne se verrait pas autrement.

Pour créer sa collection de bijoux textiles, Adèle récupère de beaux tissus  et des galons anciens chez sa maman, et se met à chiner ses dimanches de libre dans les brocantes de la région… Elle développe ainsi une technique de plus en plus maîtrisée, en travaillant des matières telles que le cuir pour former la base solide de ses colliers ou manchettes, ou la feutrine pour les autres accessoires.

Ces créations dévoilent une richesse infinie de tons et de reflets : grâce à des soies chinoises ou damassées mariées à des mousselines perlées, le tout savamment harmonisé dans un enchevêtrement de galons. Adèle va même jusqu’à teindre les dentelles anciennes dans des couleurs surprenantes et envisage aujourd’hui de teindre elle-même ses étoffes pour répondre aux exigences pointues de sa clientèle… En parallèle, elle aimerait développer une collection destinée aux futures mariées.

Le parcours d’Adèle est singulier : elle n’a donc quasiment jamais connu d’autre métier que celui de créatrice indépendante et ne se verrait pas autrement. Sa passion créative la fait vivre au sens propre comme au figuré mais elle sait qu’il faut sans cesse proposer de nouvelles créations pour se maintenir à un niveau convenable de revenus dans ce marché fortement concurrentiel de la création de bijoux faits-main.

Aujourd’hui Adèle réalise 80% de son CA sur Internet et 20% via des salons, marchés ou ventes privées. Pour 2014, elle pense se diriger vers de nouveaux marchés de créateurs, le contact direct avec la clientèle lui manquant. Elle envisage aussi de prendre un atelier avec d’autres créatrices, la conciliation vie perso / vie pro en travaillant chez soi n’étant pas toujours facile à vivre sur le long terme.

Célian Ramis

Mode : notre top 5 du podium

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Parmi les centaines de tenues proposées lors du défilé Esmod, YEGG a fait son choix et établi son Top 5.
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Hier soir, lundi 24 juin, l’école Esmod fêtait ses 25 ans et organisait son défilé de mode. L’occasion pour les Rennais de découvrir le travail des élèves de première et deuxième années, sur le thème Capsule.

Il y avait foule lundi soir dans la Halle Martenot. Familles, amis, fashionistas et spectateurs curieux étaient venus assister au défilé de l’école de mode rennaise qui réunissait les créations des étudiant(e)s de première et deuxième années, ainsi que celles des troisièmes années, de Paris. Tenues nuances blanches, tailleurs, sportwear, pour femmes et hommes, le glossy et le chic primaient sur le podium, installé dans un décor élégant, graphique et dark à la fois. Parmi les centaines de tenues proposées, YEGG a fait son choix et établi son Top 5.

Célian Ramis

Élégance et sensualité à la Nuit de la mode

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Espace des 2 rives, Rennes
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Le 5 avril dernier, la mode était à l’honneur à l’occasion de la Nuit des 4 jeudis, transformée à cet effet en Nuit de la mode. Et ce soir-là, les spectateurs ont pu assister à un défilé, organisé par l’école rennaise de stylisme et de modélisme.
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Le 5 avril dernier, la mode était à l’honneur à l’occasion de la Nuit des 4 jeudis, transformée à cet effet en Nuit de la mode. Et ce soir-là, les spectateurs ont pu assister à un défilé, organisé par l’école rennaise de stylisme et de modélisme.

C’est dans le parking de l’Espace des 2 Rives que se tenait la manifestation, centrée sur la mode. Stands de maquillage, de coiffure, de fringues et de shooting photos… les Rennaises étaient nombreuses à participer aux différentes animations proposées. Au centre du lieu, un podium avec des chaises installées de chaque côté. Entre 22h et minuit, trois sessions de défilé étaient organisées, afin que tout le monde puisse assister à l’événement phare de la soirée.

Une quinzaine d’étudiantes de l’école Esmod se sont essayées à l’art du mannequinat en présentant les créations minutieusement réalisées par leurs camarades de 3e année, à Paris. Des robes noires de soirée et des tenues bas noir – bustier blanc (voir ci-dessous) ont été présentées aux spectateurs, quelque peu dissipés. Le défilé, qui durait environ une dizaine de minutes pour chaque session, nous offrait un spectacle réjouissant grâce à une grande diversité des proposition et des modèles gracieuses portant des créations à la fois élégantes, sexy et travaillées avec le souci du détail.

Célian Ramis

Un succès pour le défilé Esmod

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Le défilé de mode, présenté par l'école de stylisme Esmod, était aux couleurs de la Bretagne, ce 25 juin, place des Lices à Rennes.
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Le 25 juin dernier se déroulait le défilé de mode de l’école Esmod Rennes, dans la Halle Martenot, sur la place des Lices.

Lors du défilé, les élèves de première et de deuxième années ont présenté les créations réalisées pendant les cours. Mais certaines tenues créées par les troisièmes années (les anciens de Rennes actuellement à Paris pour leur 3e année) ont aussi été portées par les mannequins.

La Bretagne à tout print

Pour ce défilé, la Bretagne était à l’honneur. Les spectateurs avaient un dress code (à moitié respecté) : les rayures. Forcément ! Et on retrouvait cet esprit dans les créations et dans la coiffure des mannequins. En effet, ces dernières ont fièrement portées une petite coiffe en forme d’œuf, « un clin d’œil au peintre breton Mathurin Méheut », explique Caroline Guérin.

La Bretagne était aussi représentée dans le buffet, avec un cidre artisanal très agréable en bouche, dans les palets bretons distribués dans la file d’attente (sous la pluie et les parapluies) mais aussi dans les pinces à linge offertes à tous les spectateurs fabriquées par Ventina (www.20tina.com). Enfin, voilà pour la Bretagne ! Pour le print, c’est très simple aussi. Vous imaginez bien que les tenues réalisées n’étaient pas faites que d’une matière et d’une couleur unie. Non, les élèves sont allés beaucoup plus loin et ont cousu, brodé, stylisé les fringues avec des motifs.

Un boulot hallucinant

Que l’on accroche ou non avec les vêtements présentés, le travail est indéniable. Quand nous avions rencontré Caroline Guérin et Emilie Lapoirie, chargée de communication pour Esmod Rennes, les deux femmes insistaient sur la difficulté des études et le sérieux nécessaire à ce cursus. Que ce soit des tailleurs chics, décontract’, des robes de soirées, de la haute couture ou d’autres modèles, les créations étaient des plus hallucinantes.

Et si les hommes mannequins démontraient moins d’enthousiasme et d’énergie, ils ont arborés des tenues originales et osées qui ont fait forte impression dans le public. Mais pas autant que les collections portées par les enfants. Des enfants timides mais souriants (ou occupés à faire coucou à leur maman) qui ont touché la majorité du public qui lançait un « Oooooh » en chœur lors de leurs passages.

En tout cas, nous on a aimé le défilé et les créations. Sans oublier la musique qui a rythmé les pas des mannequins : les mix d’un des DJs du groupe rennais en vogue, The Popopopops !