Cette horreur, elle s’appelle le patriarcat et mène aux violences sexistes et sexuelles envers toutes les femmes et les personnes LGBTIQ+. Tant qu’on ne l’admet pas, elle continuera de se répandre. Partout.

Pourquoi faut-il quatre jours avant d’interroger les concernées ? Et pourquoi en 2019 hommes blancs en première ligne, femmes blanches en seconde, s’agitent-ils/elles toujours autant autour du voile ?

À parité dans la connerie, ce sont deux élu-e-s de l’opposition qui ont déposé un recours devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Le tribunal acquiesce : il y a bien de trop de femmes adjointes à la mairie de Sarcelles.

Il ne souhaite pas accuser la police française d’homophobie mais dénonce la fréquence et l’augmentation des violences homophobes, toujours plus nombreuses, quotidiennes et invisibilisées, minimisées.

Si le parquet a fait appel de l’acquittement de Georges Tron cinq jours plus tard, il faudra des années, voire des décennies, et encore, avant que la Justice ne déconstruise sa pensée patriarcale.

Florilège de ses propos sexistes, racistes, homophobes, classistes, etc. tenus par Jair Bolsonaro, élu à la tête du Brésil. C’est affligeant (et malheureusement pas nouveau dans la sphère politique).

Arrêtons de nous fourvoyer en jugeant nos voisines du monde entier. Soyons conscient-e-s, vigilent-e-s et solidaires. Parce que les femmes meurent tous les jours du machisme.

Ici, une joueuse se détourne de la jolie jupette et elle se voit critiquée de manière péjorative… Le fait qu’elle se sente puissante dans une tenue confortable serait-il à ce point irritant pour les dirigeants d’une fédération sportive ?