Fatima - Philippe Faucon

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Un drame social dans l’époque qui témoigne des vies de femmes dans les quartiers. Des femmes esseulées et courageuses qui se battent pour que leurs enfants aient une vie meilleure.
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Fatima est une jeune mère de famille vivant seule avec ses deux filles. Très différentes ; Souad la plus jeune est une adolescente en rébellion, l’aînée Nesrine est en école de médecine. Fatima, quittée par son mari, a bien du mal à joindre les deux bouts pour s’en sortir. Elle maîtrise assez mal le français et se fait embaucher comme femme de ménage. Cette situation sociale déplait à sa fille la plus jeune qui ne se reconnaît pas en sa mère et se révolte d’une vie de misère. Les sacrifices de la famille sont nombreux mais la réussite scolaire de Nesrine est vécue comme un véritable ascenseur social. Fatima vit avec difficultés ses problèmes d’intégration souvent liés à la méconnaissance de la langue française. Aidée parfois par sa fille aînée, les efforts de celle-ci sont un réel moteur dans la vie de Fatima. Accumulant les heures de ménages chez une bourgeoise, elle se fatigue jusqu’à chuter un jour dans un escalier. Blessée, elle sera d’abord en arrêt maladie mais se retrouvera par la suite dans l’incapacité de reprendre son travail. Fatima écrira ses joies et ses peines en arabe sur le papier, l’aidant ainsi à surmonter cette vie si ardue. Philippe Faucon domine clairement son sujet et nous livre une histoire de vie très crue et précise. Un drame social dans l’époque qui témoigne des vies de femmes dans les quartiers. Des femmes esseulées et courageuses qui se battent pour que leurs enfants aient une vie meilleure.

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No land's song - Ayat Najafi

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De la persévérance de Sara Najafi et de sa troupe d’artistes naîtra un concert de femmes en public, réel symbole d’une lutte féministe et victoire contre le puritanisme. Un très beau film, riche et sans complexité. Bouleversant !
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Ce documentaire stimulant raconte le combat de chanteuses iraniennes, françaises et arabes pour monter et organiser un concert de femmes à Téhéran. No Land’s Song brise un tabou absurde ou rigoriste qui vise à interdire aux femmes de se produire en solo sur scène en Iran. Filmée par son frère Ayat Najafi, Sara Najafi, jeune compositrice iranienne, va se mettre en quête de produire un concert de femmes menant ainsi des artistes étrangères comme Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi de la création à la représentation sur scène à Téhéran. Ce film est tout un combat qui défie les lois en vigueur actuellement en Iran et cela depuis la révolution islamique de 1979. Principalement, empêcher les femmes de chanter en solo sur scène et en public c’est les empêcher d’exciter la sexualité des hommes. L’aventure de la compositrice démarre aux désaccords artistiques inhérents à la rencontre de plusieurs cultures, plusieurs façons de créer et concevoir la musique. Mais les véritables obstacles seront bureaucratiques. Problèmes juridico-religieux à foison, ce film montre avec bon sens au quotidien l’absurdité d’une société très administrée par le pouvoir religieux obéissant à l’irrationnel. Hésitations, revirements, découragements et espoir, on assiste à un véritable casse-tête et labyrinthe administratif. Mais de la persévérance de Sara Najafi et de sa troupe d’artistes et musiciens naîtra un concert de femmes en public, réel symbole d’une lutte féministe et victoire contre le puritanisme. Un très beau film, riche et sans complexité. Bouleversant !

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Avril 2016

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Marine Combe
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Marine Combe
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On aime à penser et à dire que la société bretonne est une société matriarcale. Dans la fabrication du mythe, elle l’est. Mais qu’en est-il réellement du quotidien et des représentations – n’oublions pas Bécassine ! – des femmes de ce territoire agricole et maritime à la culture forte et diffuse ?

« Du côté de femmes, le thème du matriarcat peut également séduire, car il leur renvoie une image valorisante des responsabilités qu’elles exercent dans la sphère privée en même temps qu’il permet d’éviter de remettre en cause une vision complémentaire des sexes qui assigne chacun-e à une place genrée. », expliquent les sociologues Arlette Gautier et Yvonne Guichard-Claudic dans l’introduction de l’ouvrage qu’elles ont dirigé, Bretonnes ?, publié aux Presses Universitaires de Rennes en février 2016.

Un essai - co-signé par 18 auteures (dont un homme), historiennes, sociologues, profs ou linguistes - qui réfléchit à la construction identitaire et genrée dans un contexte socioculturel et géographique. Il est alors passionnant de se plonger dans les différents chapitres, à la découverte de l’histoire de notre territoire durant les deux derniers siècles, dans les pas d’une Penn Sardin, des luttes féminines et féministes mais également des problématiques actuelles comme le harcèlement de rue et les réponses institutionnelles - données ou manquantes - à ces dernières à travers une comparaison Rennes/Brest.

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La liberté d’expression a-t-elle un sexe ? Oui, et il est masculin ! La décision de relaxer, le 18 février dernier, le rappeur Orelsan – qui a fait appel à sa condamnation pour les propos sexistes tenus dans sa chanson « St Valentin » - au nom de cette fameuse liberté nous laisse sceptiques et intérieurement enragées. Rappelons tout de même qu’il s’agit là d’incitation à la violence et à la haine envers les femmes.

Mais le retrait du clip du duo féministe CLIT du site YouTube, parodie de la fameuse chanson d’Orelsan, là, non, franchement on ne comprend pas et on s’insurge. Le contenu est jugé sexuellement explicite. Pourquoi ? Parce que ça sort de la bouche de deux femmes, c’est sale et vulgaire ? La réalité est là. Dans les représentations.

De la part d’un rappeur, on n’attend pas moins de lui qu’il soit cru, violent, borderline, engagé, mais d’une femme, on ne peut pas accepter un tel comportement car cette dernière se doit d’être douce, gentille, bien élevée et surtout discrète. Que tous les mots qui sortent de sa bouche ne soient que bulles de savon et pétales de rose ! Là, ça dérape sérieusement ! Le duo composé d’Elvire Duvelle-Charles et Sarah Constantin a donc choisi de lancer sa pétition, sur Change.org, « Pour que YouTube claque la porte au sexisme ». On signe !

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Bretonnes et fières de l'être
Title: 
Liberté d'expression, les boules !
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On aime à penser et à dire que la société bretonne est une société matriarcale. Dans la fabrication du mythe, elle l’est. Mais qu’en est-il réellement ?
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La liberté d’expression a-t-elle un sexe ? Oui, et il est masculin ! Pourquoi ? Parce qu'on ne peut accepter qu'une femme ouvre sa gueule ? Triste réalité.

08:45 - Fables

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On ne se lasse pas de la voix chaude et envoutante de Lucie Louapre, la chanteuse. Le résultat sonne comme une évidence, loin d’une nécessité de démonstration vocale et musicale. Un régal.
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Formé depuis l’automne 2012, le groupe Fables sort son 2e EP, 8 :45 (prononcer ‘quarter to nine’) fin février 2016 après avoir rencontré un franc succès sur la plateforme participative KissKissBankBank. Et c’est un plaisir de l’écouter, le découvrir en live et le réécouter. Tout est en simplicité et émotion. Une invitation au voyage dans un univers qui leur est propre et qui se dévoile au fil des 5 chansons qui figurent sur le disque. Les 5 rennais puisent dans leurs influences hétéroclites qu’ils mêlent dans un son très actuel de rock, hip-hop et soul, nous baladant à la fois dans des instants poétiques dans lesquels le temps se suspend et la fragilité de l’âme surgit et à la fois dans les tourments du quotidien qui provoquent aussi bien un sentiment d’urgence qu’un besoin de faire le point. On ne se lasse pas de la voix chaude et envoutante de Lucie Louapre, la chanteuse, porté et soutenue par l’ensemble des musiciens (3 hommes, 1 femme). Le résultat sonne comme une évidence, loin d’une nécessité de démonstration vocale et musicale. Un régal.

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Les cahiers d'Esther - Riad Sattouf

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Simple et légère, la petite fille nous amène à découvrir avec plaisir ce qu’il se passe dans une cour d’école mais également dans l’intimité d’une personne de 10 ans dans son rapport aux autres.
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Esther a 10 ans. Elle est en CM1 dans une école privée. Elle raconte son quotidien avec ses copines, les garçons qui « sont trop nuls », son père qu’elle adule, son frère qu’elle voit comme un collégien attardé, ses vacances en Bretagne chez sa grand-mère. Une cinquantaine d’épisodes rythme le premier tome de la BD, créée par l’auteur de L’arabe du futur, Riad Sattouf. Inspiré par la vie réelle d’une petite fille, il commence en octobre 2014 à illustrer ses aventures ordinaires chaque semaine dans L’Obs. L’idée étant d’accompagner la fillette jusqu’à ses 18 ans, la série Les cahiers d’Esther devrait se voir compléter de 7 autres volumes. Simple et légère, la petite fille nous amène à découvrir avec plaisir ce qu’il se passe dans une cour d’école mais également dans l’intimité d’une personne de 10 ans dans son rapport aux autres. Disputes, réconciliations, douceurs, tremblements, premier amour (qui débouche illico sur un mariage)… Tout prend des proportions énormes lorsque l’on a 10 ans et tout se résout aussi vite que ça n’a commencé.

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Les suffragettes - Sarah Gavron

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Une fiction qui tire un peu trop vers le drame mais qui ne se substitue pas à son devoir de mémoire. Malgré tout, ce souvenir des combats d’hier fait écho à ceux d’aujourd’hui.
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Au début du XXème siècle, en Angleterre, Maud, une jeune mère de famille et travailleuse dans une blanchisserie, se mobilise et décide de s’engager auprès d’un groupe de militantes féministes nommé « les Suffragettes ». Ce groupe de femmes de toutes conditions est un mouvement radical qui se bat pour obtenir le droit de vote pour les femmes au Royaume-Uni. Face aux revendications, le gouvernement n’aura de cesse de réagir violemment poussant ces femmes indignées à se battre avec plus de force et d’agressivité. Une lutte clandestine et radicale s’engage à cette époque. Dirigées par la célèbre Emmeline Pankhurst qui fera figure de leader dans ce mouvement, les suffragettes risquent tout, leur travail, leurs maisons et même leurs familles. Dans ce combat pour plus de liberté, les peines de prisons sont exemplaires et l’humiliation requise. En réponse à une politique de terreur du gouvernement, ces femmes auront un usage progressif de la violence afin de faire passer leur message. La réalisatrice Sarah Gavron raconte au delà d’un combat politique historique, une lutte des sexes. Une fiction qui tire un peu trop vers le drame mais qui ne se substitue pas à son devoir de mémoire. L’interprétation de Cray Mulligan qui joue le personnage de Maud est d’une grande qualité. Si l’œuvre joue par moment la corde de la sensiblerie, ce souvenir des combats d’hier fait écho à ceux d’aujourd’hui.

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Les innocentes - Anne Fontaine

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Tiré d’une histoire vraie, le film est doté d’une remarquable esthétique. Très bien documenté, il présente les caractéristiques horribles de la guerre et la peur liée à l’incertitude. Une œuvre envoutante et exaltante.
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L’histoire de ce film nous emmène en Pologne en décembre 1945. Mathilde Beaulieu est une jeune interne de la Croix-Rouge chargée de soigner les rescapés français avant leur rapatriement vers la France. Un jour, une religieuse polonaise se rend à l’hôpital afin de trouver un médecin français. En premier lieu hésitante, Mathilde décide de suivre la sœur jusqu’à son couvent où elle découvrira une communauté de 30 religieuses coupées du monde et vivant recluses. Mais ces bénédictines cachent un lourd secret. Toutes ont été frappées par le viol des soldats soviétiques et beaucoup d’entres elles sont sur le point d’accoucher. Mathilde qui n’a rien de commun avec ces femmes va décider de leur venir en aide et mettre au monde ces nouveaux-nés. Dès lors, un lien très fort entre ces femmes qui ont tout abandonné et cette jeune femme athée, libre et indépendante va se nouer. Les religieuses, attachées aux règles de leur vocation auront pour la plupart bien du mal à laisser une personne toucher leur corps et les soigner. C’est là tout l’enjeu de ce film, aborder la notion de foi à la suite d’un traumatisme violent. Conserver intacte sa croyance et ne pas céder à la panique et aux épreuves envoyées par Dieu. Entre médecin et croyantes, Anne Fontaine met en perspective des relations complexes aiguisées par le danger et la clandestinité des soins. Tiré d’une histoire vraie, le film est doté d’une remarquable esthétique. Très bien documenté, il présente les caractéristiques horribles de la guerre et la peur liée à l’incertitude. Une œuvre envoutante et exaltante.

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Mars 2016

Writers: 
Marine Combe
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Marine Combe
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À la découverte de la BD La Présidente, de François Durpaire et Farid Boudjellal, on a frissonné à l’idée d’une Marine Le Pen arrivant au pouvoir en 2017. Le 7 mai 2017 précisément. Une femme à l’Élysée ? Ça pourrait être une bonne nouvelle mais pas celle-là ! Pas au prix, entre autre, des acquis sociaux des luttes pour les droits des femmes, notamment à disposer de leurs corps (le parti ayant annoncé vouloir supprimer les aides financières aux associations féministes, lors des élections régionales en décembre 2015) !

BD d’anticipation, François Durpaire, historien et universitaire spécialisé dans les questions de la diversité culturelle, se base sur 4 étapes préalables, dont aucune n’est certaine, ni impossible. C’est un choc, un séisme. Le duo imagine et démontre comment en une année à peine, Marine Le Pen et son parti plongeront le pays dans un marasme financier avec une sortie précipitée de la zone euro, mais aussi dans une terreur sociale avec une politique sécuritaire renforcée contre l’immigration.

La révolte civile grondera, la presse résistera et la révolution numérique se fera. Frémissante, angoissante (le mot est faible), parfois marrante (oui oui), l’œuvre en noir et blanc est aussi enrichissante que réaliste. La prise de conscience est en route mais faut-il attendre le drame pour réagir ? La position des auteurs : « Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas… » Aux éditions Les Arènes.

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Les remaniements ministériels pourraient ressembler à ce petit jeu humiliant des chaises musicales. Sauf qu’au lieu d’enlever des sièges, on enlève des barreaux à leur dossier, on remplace les pieds ou on les supprime. En 2012, les Droits des Femmes siégeaient fièrement dans un fauteuil, avant de le partager en 2014 pour un temps très court avec la Ville, la Jeunesse et les Sports.

Durant l’été de la même année, la ronde des requins a repris sa danse et a éjecté les Droits des Femmes de la partie. Ces derniers se sont accrochés, sautant sur les genoux des Affaires sociales et la Santé qui offrent alors par dépit un tabouret vide. En février 2016, les règles du jeu ont changé. Désormais, les tours s’effectuent en marche arrière, créant un retour dans le passé. Les années 70 n’ont pas jamais eu lieu, les luttes féministes non plus. Les femmes sont toujours réduites à la Famille et à l’Enfance. Mères de famille et épouses, sourires aux lèvres et tabliers noués autour de la taille, voilà l’image renvoyée par le nouveau gouvernement Valls, sous l’ère d’une gauche rétrograde.

Une gauche qui pédale salement et gravement dans la semoule. Et pourtant, à part quelques réactions vives sur les réseaux sociaux et quelques esclandres de femmes politiques oubliées comme Marie-George Buffet, tout le monde s’en fout. Les Droits des Femmes en bout de ligne après Famille et Enfance, ça ne choque personne ?! Peut-être souhaite-t-on également la création d’un ministère des Tâches ménagères ? Ça règlerait au moins la question du bon coup de balai qui s’impose à l’Elysée et Matignon. Merde !

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Le drame 2017, pas qu'une fiction ?
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Les chaises musicales, on en a marre !
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Marine Le Pen arrive au pouvoir en 2017. Le 7 mai 2017 précisément. Une femme à l’Élysée ? Ça pourrait être une bonne nouvelle mais pas celle-là !
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Mères de famille et épouses, sourires aux lèvres et tabliers noués autour de la taille, voilà l’image renvoyée par le nouveau gouvernement Valls, sous l’ère d’une gauche rétrograde.

Everything is fallin down - Coffee or not

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Des chansons entrainantes grâce à la simplicité de l’instrumentale, sans fioritures. Un album efficace et reposant, et une jolie découverte.
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Aller plus loin, franchir une étape et surtout, « se dépasser ». Les Bruxellois affichent clairement leur volonté avec ce quatrième album. Le duo, transformé en trio pour cet opus - Frédéric Renaux qui les accompagne sur scène depuis 2012 a participé à l’enregistrement – continue de prôner la philosophie du Do It Yourself (DIY), Soho Grant écrit les textes, Renaud Versteegen compose avec elle la musique et ils enregistrent ensemble dans leur appartement qu’il partage en couple. Sans oublier la pochette signée par leur voisin... Leur relation fusionnelle provoque une fois encore des étincelles et colore de leurs 2 voix les 10 chansons qui figurent sur Everything is fallin down. Des chansons entrainantes grâce à la simplicité de l’instrumentale, sans fioritures, qui n’est pas sans rappeler Mesparrow et qui fait appel à des boucles et aux sonorités électroniques de la guitare. Le clavier permet l’installation d’atmosphères douces et planantes. Un album efficace et reposant, et une jolie découverte.

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Mademoiselle Haas - Michèle Audin

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On se plonge dans la lecture pour tenter une marche arrière et retourner chercher les « laissées de côté ». On se prend de tendresse et d’émotions pour leurs aventures qui font aujourd’hui notre histoire commune.
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Aline, Léopoldine, Catherine, Valentine, Céline, Pauline, Claudine, Eveline… Elles ont toutes des noms terminant en –ine et s’appellent toutes Mademoiselle Haas. La mathématicienne et oulipienne Michèle Audin a croisé leur chemin en 1974 lorsqu’elle avait 20 ans. Elles ont rêvé, elles ont surmonté des tourments, elles ont bravé les interdits, elles ont vécu, elles ont rit, elles ont sombré… De ces femmes, elle s’en souvient et choisit de dresser leurs portraits dans des nouvelles romancées qui tendent à remettre les choses à leur place et dans leur contexte. Les histoires se déroulent en 1934 ou un peu après. Aujourd’hui qu’en retient-on ? « Elles sont invisibles. Ignorées des livres d’histoire. Oubliées. Omises, plutôt. », nous signale la quatrième de couverture. On se plonge alors dans une lecture acharnée comme pour essayer de faire marche arrière et  pour retourner chercher les « laissées de côté ». Au fil des pages, on se prend de tendresse et d’émotions pour leurs aventures qui font aujourd’hui notre histoire commune.

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