Célian Ramis

Le Grand Soufflet : L'esprit folk de Whiskey and Women

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Jeudi 18 octobre, les trois filles de Whiskey and Women sont venues faire un petit tour sous le chapiteau du Grand Soufflet. Elles en ont profité pour mettre le feu à la salle, à coup de musique cajun.
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En fin d’après midi, jeudi 18 octobre, les trois filles de Whiskey and Women sont venues faire un petit tour sous le chapiteau du Grand Soufflet. Elles en ont profité pour mettre le feu à la salle, à coup de musique cajun. Ça, ce n’est pas commun, hein ?!

Programme chargé cette semaine pour les trois californiennes. Des concerts dans la métropole rennaise en fin de semaine dernière, un stage de danse cajun, un passage au diapason mardi midi, un show hier soir sous le chapiteau et deux séances de rattrapage ce soir et demain à Pacé et à Domloup. On peut dire qu’elles ne sont pas venues pour rien. En effet, elles sont venues nous faire découvrir la musique cajun. La musique de Louisiane.

La musique cajun, aussi appelée la musique cadienne, vient de l’émigration des Acadiens (partie du Canada) en Louisiane en 1755 au moment du « Grand dérangement ». Expression employée pour désigner la déportation, par les britanniques, du peuple francophone d’Amérique, les Acadiens, en Louisiane.

Et ça tombe bien puisque la Louisiane, c’est le thème de cette 17e édition du Grand Soufflet (et petite digression, la musique cajun comprend aussi la musique Zydeco qui a été popularisée dans les années 50 par Clifton Chenier dont le fils jouera ce soir sous le Chapiteau à 20h30 : Clifton Junior Chenier & The Red Hot Louisiana Band). Un thème défendu aussi par Steve Riley et Mama Rosin entre autres, également présents durant le festival.

Du whiskey et de la folk

Bref pour revenir à nos trois musiciennes, elles étaient donc hier soir place du Parlement à Rennes pour un concert qui nous a fortement séduit. Trois nanas, un accordéon, deux violons, un tambourin, trois voix. Le whiskey qui coule à flot dans les textes de leurs chansons.

Des animaux en vedette : le poisson-chat (Catfish) qui représente métaphoriquement l’homme qui ne cesse de nous échapper, une vieille poule qui ne pond plus d’œuf et « qui va être… Couic… mais c’est bien aussi parce que ça a bon goût ». Des histoires de tromperie et un homme, Gérard, impitoyable dragueur…

Tout ça forme un délicieux mélange qui ravi le public du Chapiteau. Les trois filles ultra dynamiques invitent les spectateurs à danser « mais s’il n’y a pas de place, c’est dangereux ». En effet, danser est monnaie courante dans les soirées en Louisiane.

Et la musique cajun s’y prête véritablement grâce à son style traditionnel et folk qui nous entraine sur des rythmes celtiques, qui nous sont familiers. Ce genre musical se rapproche du Western swing (musique des années 20 dans le sud américain, Nouvelle-Orléans) et de la country. Ce qui explique la reprise de la fantastique chanson Folsom Prison Blues de Johnny Cash.

En tout cas, ne manquez pas les deux concerts de Whiskey and Women ce soir à Pacé (20h30 dans la salle de la Métairie, entre 4 et 6 euros) et demain soir à Domloup (20h30 dans la salle des fêtes, 6 euros). Bon concert et bonne découverte de la musique cajun si vous ne connaissez pas. Enjoy !

Célian Ramis

Le Grand Soufflet : La tête dans les étoiles avec Maïa Vidal

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Envoûtante et charismatique, Maïa Vidal insuffle un vent de douceur sous le chapiteau du Grand Soufflet.
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Sous le chapiteau, le public du Grand Soufflet est resté bouche-bée par l’incroyable prestation de Maïa Vidal. C’était hier en fin d’après-midi et c’était à couper le souffle(t).

Accordéon, xylophone, violon, petite lyre, trompette, batterie… Deux musiciens plein de talents, une chanteuse multi-instrumentiste munie d’une pédale à samples… Cela pourrait donner un joyeux bordel. Loin de là, Maïa Vidal nous propose un concert intimiste et chaleureux.

De sa voix douce, la demoiselle nous emmène dans son univers onirique, paisible et enivrant. Elle nous présente son album God is a bike, sorti en novembre 2011 et enchaine les ballades, au travers desquelles elle dévoile une fragile pudeur. Cette jeune américaine livre une vision de son monde harmonieux.

Maïa Vidal, c’est aussi la rencontre entre des genres différents. Que ce soit des ballades comme Poison, une reprise de Brassens (Je m’suis fait tout petit), une valse avec Waltz of the tick tock of time ou encore des musiques plus rock comme Follow me ou un tango (Le tango de la femme abandonnée), cette sensationnelle artiste sait mêler les styles et sait se les approprier.

Derrière son micro, Maïa affiche un sourire timide et touchant, créant ainsi une relation personnelle avec le public. Et quand elle perd les bijoux collés au dessus de ses sourcils, elle se met à rire et à penser qu’elle manque de chance lors de ses passages à Rennes : « La dernière fois (c’était le 3 juillet aux Tombées de la nuit, ndlr), je n’arrêtais pas de perdre ma couronne de fleurs ».

La charmante chanteuse, accordéoniste, violoniste et on en passe, n’a pas eu de mal à séduire les spectateurs du Grand Soufflet grâce à la puissance de sa voix, de ses mélodies, sa douceur et son univers enchanteur. On espère la revoir très vite à Rennes, et sans malheur au niveau bijoux !

Célian Ramis

Un succès pour le défilé Esmod

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Le défilé de mode, présenté par l'école de stylisme Esmod, était aux couleurs de la Bretagne, ce 25 juin, place des Lices à Rennes.
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Le 25 juin dernier se déroulait le défilé de mode de l’école Esmod Rennes, dans la Halle Martenot, sur la place des Lices.

Lors du défilé, les élèves de première et de deuxième années ont présenté les créations réalisées pendant les cours. Mais certaines tenues créées par les troisièmes années (les anciens de Rennes actuellement à Paris pour leur 3e année) ont aussi été portées par les mannequins.

La Bretagne à tout print

Pour ce défilé, la Bretagne était à l’honneur. Les spectateurs avaient un dress code (à moitié respecté) : les rayures. Forcément ! Et on retrouvait cet esprit dans les créations et dans la coiffure des mannequins. En effet, ces dernières ont fièrement portées une petite coiffe en forme d’œuf, « un clin d’œil au peintre breton Mathurin Méheut », explique Caroline Guérin.

La Bretagne était aussi représentée dans le buffet, avec un cidre artisanal très agréable en bouche, dans les palets bretons distribués dans la file d’attente (sous la pluie et les parapluies) mais aussi dans les pinces à linge offertes à tous les spectateurs fabriquées par Ventina (www.20tina.com). Enfin, voilà pour la Bretagne ! Pour le print, c’est très simple aussi. Vous imaginez bien que les tenues réalisées n’étaient pas faites que d’une matière et d’une couleur unie. Non, les élèves sont allés beaucoup plus loin et ont cousu, brodé, stylisé les fringues avec des motifs.

Un boulot hallucinant

Que l’on accroche ou non avec les vêtements présentés, le travail est indéniable. Quand nous avions rencontré Caroline Guérin et Emilie Lapoirie, chargée de communication pour Esmod Rennes, les deux femmes insistaient sur la difficulté des études et le sérieux nécessaire à ce cursus. Que ce soit des tailleurs chics, décontract’, des robes de soirées, de la haute couture ou d’autres modèles, les créations étaient des plus hallucinantes.

Et si les hommes mannequins démontraient moins d’enthousiasme et d’énergie, ils ont arborés des tenues originales et osées qui ont fait forte impression dans le public. Mais pas autant que les collections portées par les enfants. Des enfants timides mais souriants (ou occupés à faire coucou à leur maman) qui ont touché la majorité du public qui lançait un « Oooooh » en chœur lors de leurs passages.

En tout cas, nous on a aimé le défilé et les créations. Sans oublier la musique qui a rythmé les pas des mannequins : les mix d’un des DJs du groupe rennais en vogue, The Popopopops !

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